Le “séchere Wee” et la spirale des dettes

Pour 2013, le budget de l’Etat est de 12 milliards d‘euros. Le Gouvernement a obtenu l’autorisation parlementaire pour engager un emprunt de 4,5 milliards.

Si ce montant est utilisé, il faut se rendre compte que jusqu’au mois d’août 3 milliards ont déjà été tirées, alors l’Etat devra vivre 3 mois à crédit. A l’époque, quand l’argent était liquide dans les caisses de l’Etat, Jean-Claude Juncker et Luc Frieden étaient souvent intitulés les génies de la Finance. La politique sans compter était de rigueur. Avant les élections de 2009 il était déjà visible que le Luxembourg connaîtrait des temps plus difficiles. L’ADR a régulièrement pointé son doigt sur les difficultés et irrégularités financières. Ceci n’a pas empêché le CSV de faire des cadeaux électoraux, augmentation de1.000.- Euros par mois pour les enseignants, introduction des chèques services etc. La majorité a annoncé alors : « le Luxembourg a « une pomme pour la soif», les fonds spéciaux sont entrain de déborder ». A peine les élections passées et le CSV et le LSAP réunis dans leur coalition, la question de la réalité des réserves se posa. Comment se fait-il que le Gouvernement doive faire autant d’emprunts, s’il avait eu réellement tant de réserves financières? La chambre de commerce retient dans son avis, que les dettes de l’Etat ont augmenté du facteur 6.5 pendant les années 2005-2013.

A la fin de l’année 2013 le taux de la dette de l’Etat sera de 26.2 %, alors qu’en 2005 elle était seulement de 6,7%. Avec une politique financière du CSV le Luxembourg se retrouve dans une spirale de la dette. Où cela pourrait mener, on le voit à l’exemple de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal! La charge des dettes pour les générations futures devient de plus en plus importante parce que le capital des dettes n’est pas remboursé. En août le Gouvernement a lancé un emprunt obligataire de 30 ans. Durant ces trente ans ne seront remboursés que les intérêts.

Les contribuables de 2043 devront alors se soucier comment rembourser le capital. L’ADR intercède pour un frein des dettes, sans que cela soit nécessairement un débat européen. Lors d’emprunts les intérêts et le capital doivent être remboursés. Les dépenses de l’Etat ne doivent pas augmenter plus rapidement que les recettes, comme c’est le cas actuellement. C’est la seule position pour une politique financière avec effet durable. C’est la seule position pour éviter que nos enfants doivent rembourser demain les dettes pour lesquelles le Gouvernement actuel est responsable. Un ADR fortifié est la seule garantie, que la génération future ne se retrouve pas dans une spirale des dettes.

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